I'v got hight cheek-bones.

je crois que je tombe, dans une obscurité abyssale ou résonnent les échos d'une mélodie lourde de fatalité morne. ma viox est aussi écorchée que celle du chanteur, la sienne est sublime, tandis que la mienne est juste rauque, douleureuse. J'ai trop mal j'en ai assez, je n'ai même plus envie d'être vivante et je dois faire constament semblant du contraire. Sa me fatigue, ça me rend furieuse, parfois j'ai les yeux qui s'emplissent de larmes de rages, je me force a étouffer mes cris et je les ravales, pour me retourner en souriant, alors que j'ai juste envie de m'ecrouler par terre en chialant. Je sais plus quoi faire a part laisser tomber. Un jour j'aurais plus la force de sortir de mon lit le matin. je chercherais même pas a me justifier, tout me sera égal de toute façon, je pourrais pas, point, tanpis pour le monde qui continue de tourner. J'ai si peu et ce peu je vais le perdre.

Une semaine de vacances géniale. Shopping a en rendre dingue, du genre trop de poches sur les bras pour les porter, la mer,le sable qui fourmille entre les orteil et la clope apres la baignade étalée sur la serviette, courrir dans les vaguelettes en petit short de denims, les matins ensoleillés sur la terasse d'un chateaux maure, les cigarettes dans la baignoire immense du chateaux et des cigarettes a gogo le cul enfoncé dans les fauteuil en cuir rouge d'un café bien cosy. Et les repas. la bouffe. Comme toujours..

Je m'en suis tres bien sortie, apres des nuits a cogiter sur les repas du lendemain. Obligée de manger quoi. Pas de petits "repas" composé d'un fruits ou d'un demi yaourt cloitrée dans la chambre. Non, obligation de m'adapter a trois repas par jour. Alors j'ai fait au mieux, avec des menus les plus léger au possible, me rattrapant sur des repas uniquement liquide si je jugeais le precedent trop gros-gras.Mais je me suis tenue tres bien, avec une bonne discipline et des plats sains, même au restaurant. J'ai pris des petits déjeuner correct, entre pains complets, fruits et yaourt nature, des snacks de midi pour compenser le petit dej "trop copieux" par rapport a mon habitude, genre je prenais une boisson, le plus souvent un coca light ou un smoothie au fruits, et parfois une motié de pomme si les autres prenaient du temps. Durant l'aprem je prenais des cafés a la pelle mais pas de snack, rien, sauf les jours ou j'avais bue un coca L a midi au lieu d'un smoothie je prenais un verre d'horxata. Que du liquide quoi. Et puis le soir au restaurant je prenais soit du poisson blanc ou des légumes grillés ou une salade sans sauce, puis un desserts le plus léger au possible sur la carte comme des fruits ou une boule de glace. Le seul hic sa a été le tapas bar, ou il faut piocher un peu de tout et qu'il y a de l'huile dans tout, et que je controle mal les quantité alors que dans un plat tout servi j'ai deja tout bien défini, l'huile tout court dans les plats, que j'avais beau éponger avec le pain il en restait toujours, et aussi les dessert, j'ai eu du mal a en faire passer quelque uns sans me dire que j'allais vomir..mais j'ai réussi a m'autoriser sans trop de mal les petits écarts en sachant que ce n'etait qu'une semaine de vacances et que ce régime était temporaire. Puis bon, c'est de la triche mais trois fois je me suis vidée au laxa, sinon cette accumulation de repas "correct" ne m'etait pas supportable. Néamoins, je suis en général plutot contente.

j'ai quand même pas pu m'empêcher de prendre en note srupuleusement tout mes repas, pour bien faire le bilan apres. Ci dessous donc.

Jour1. midi: une pêche+5pringles
         cola: un smoothie au mirtylle
         soir: un peu de pain blanc+daurade grillée+4tranches d'ananas.

Jour2. matin: 1petite tranche de pain complet legerement confiturée+petit bout de cake
        midi: un tier de pomme+2calamar romain+1smoothie pêche
        soir: repas tapas( des petites quantités de salade au poivrons, pain, poulet, calamar)+boule de glace.

Jour3. matin: yaourt nature+1demi kiwi+une bouchée de cake
         midi: coca light+1demi pomme
         cola: une boule de glace au yaourt
         soir: légumes grillés+creme catalane
*laxa

jour4. matin:bol de salade de fruit+petite tranche de pain complet
         midi: coca light+mini cake
         cola:horxata
         soir: tapas (petites quantités de poivrons, poulpe, calamar romain, crevettes fraiches)

jour5. matin: salade de fruits+3petites tranches de cakes.
         midi: jus de melon frais
         cola: horxata.
         soir: un peu de pain blanc+sole grillée(un peu huileuse..)+un cheesekake.
*vomit+laxa

Jour6.matin:yaourt+1demi kiwi+mini tranche de pain complet.
        midi: 1demi smoothie fraise+pastèque fraiche
       soir: salade(verdures,oignons, quelques bouts de poulet)sans sauce+ananas frais.

Jour7. matin: salade de fruit+petite tranche de pain blanc
         midi: coca light+1demi pomme+3calamar
         cola: frappucino
         soir:lotte grillée avec julienne de légumes+gratin de fraise. (trop d'huile)

Jour8. matin:1brugnon+poignée de cereale kellogs
         midi:coca light+1demi pomme
         cola: smoothie au fruit(fraise banane orange)
          soir: gaspacho+ poire au sirop(deux cuillere de sauce chocolat)

Jour9. matin: 1demi brugon+2petite tranches de pain.
         midi:smoothie au myrtille+mini pain sans sucre.
         soir: paella mariniere+une boule de glace vanille.

Et tout les jours au moins 4 cafés.
 

Les deux dernieres semaines ont été assez épouvantable. Comme toujours la boucle tourne, comme toujours apres une periode restrictive s'ensuit l'horrible periode de boulimie vomitive. Genre vraiment je fais que ça, jusqu'a trois crises dans la même journée deux jours de suite. je les connais, je sais qu'apres un certain temps de maitrise assez sereine, a avaler que du melon des compotes et des courgettes sans même desirer autre chose, mon corps fini toujours par se revolter et je dois me resoudre a re perdre controle pendant un certain temps. Là je pense qu'elles recommencent a se calmer_sans vouloiir m'avancer_mais là ces derniers jours m'ont épuisée. completement, aussi bien physiquement que mentalement.
Je crois que le pire a été a paris. j'avais jamais encore crisée en dehors de chez moi. Une vrai déchéance, j'etais a bout, hors de tout controle, dans ma merde jusqu'au cou. J'ai passée une matinée a écumer le centre ville juste pour acheter a bouffer, puis suis rentrée me gaver dans l'appart de . Assise sur son canapé, j'ai gobé des gateaux deja entamés dans la rue, un hamburger chopé au kebab en bas, des frites du mcdodes viennoiseries starbucks , muffins,brioche au sucre j'en pouvais plus. J'en pouvais plus d'ecoeurement et de honte. Trop pitoyable pour être vrai et pourtant. je hais vomir dans des chiottes autres que les miennes. Je me suis douchée pour me laver de la crasse, de l'odeur infecte de friture et de gerbe, et personne a rien vu, n'en a rien su et n'en saura jamais.

Quoique c'est pas le pire. Une fois le systeme enclenchée, j'ai continuer a ceder aux crises les plus pressantes, incontrolable, mais que j'ai pas pu vomir. Et des le matin. Prise de cette transe aliénante et impossible a chasser, a 7h du mat alors que le reste de la maison dormais encore, j'allais silencieusement a la cuisine et j'avalais madeleine apres madeleine, trempées dans la confiture et le beurre, des petits princes, j'enchainais les barres chocapic, de la brioche, encore des madeleine, du yaourt, en fait tout ce que je trouvais dans leur placard, le tout debout devant le frigo, a macher febrilement et machinalement, sans pouvoir m'arreter. Et j'ai du garder ça toute la journée et toute la nuit. pas moyen de gerber discretement. La haine, j'en pouvais plus je voulais m'assomer pour plus y penser. Et j'etais tellement en..detresse que me disant" au point ou j'en suis" les jours suivant je me gavais de pizza de danette, j'ai bue la creme anglaise a même le packet et tapé dans les reste d'un taboulé au frigo. Le supplice d'aller me coucher et m'endormir avec ça dans le ventre..c'etait insuportable.

La purge au laxa une fois rentrée chez moi a été une des plus douleureuse.
Puis chez moi sa a encore durée une semaine. Toute la semaine derniere je l'ai passée cloitrée dans ma chambre a enchainer les crises. Une le matin(croissant pain au lait beignet..) une en milieu d'aprem devant la télé, puis une derniere la nuit. Je sortais que pour acheter a manger. Quel gaspillage tout cet argent qui part au fond des toilettes. J'arrivais presque plus a me faire vomir tellement ma gorge et mon estomac etaient crevés a force de regurgiter a longueur de journée. Hier je me suis retrouvée fauchée, et y'avais rien chez moi_j'ai quand meme trouver le moyen de bafrer. Un packet presqu'entier de cereales, des sandwich mayo-fromage, des pistaches, de la purée, le pot de couscous, n'importe quel yaourt...je deteste les crises a l'arrache ou les aliments ingerés sont même pas bons, ou je chope tout ce que je peux et que le mélange est déguelasse a en mourir...J'ai l'impression d'avoir fait une descente aux enfers.

putain de merde je fais que dégueler.

5h du matin. Merde j'en peux plus. Je suis morte, completement crévée, demain_non tout a l'heure je dormirais jusqu'a midi. J'ai terminée ma crise nocturne a 4h. Et comme d'habitude, juste apres je suis trop angoissée pour trouver le sommeil, je dois fumer, attendre que l'horreur mentale se calme.
Apres deux jours de pure restriction mon corps deja affaiblie et cette fois au bout d'un rouleau a laché vers 2h du mat. Je descent a la cuisine, resignée, essayant de ne pas penser a ma defaite, faisant comme si je ne l'avais ni vue ni entendue. Et là, O desespoir; y'a rien. Putain y'a rien dans cette sale cuisine qui sert a rien. Je fais tout les placard, doucement pour pas faire du bruit et rester calme. le frigo. Un autre placard. kedalle. Rien d'ecoeurant pour criser correctement. Merde, je crise ou je crise pas...je fais quoi..Puis en fait c'est trop tard; j'ai deja commencée, j'ai grignotée des cereales, une demi tranche de pain de mie, et LA chose de trop; la stupide cuillérée de baba au rhum. Petite cuillérée de merde mais deja insoutenable, c'est tout ou rien, cette cuillérée detruit le rien. c'est partit, vide ou pas vide, je vais devoir trouver de quoi baffrer dans cette cuisine, je me fous de ce que c'est, je m'en fous. Et par depit j'ai fait une crise en fait "light", enfin par rapport a la normale:

un yaourt nature, un sachet de purée sans matiere grasse, un peu de gruyere-, du pain de mie avec de la confiture,des cracotte legeres avec du humous, une barre de special K, une 50aine de gramme de cereale special K avec du lait sucré, un sandwich au porc et courgette_avec une couche de mayo bien degeulasse_,un sachet de biscuit petit dej au fruit diététique et des actimels que j'ai litteralement gobés d'un seul trait.   

Le tout est repugnant comme d'habitude, sucré salé, completement melangé, les papilles dégoutées etc, mais contrairement aux crises habituelles pas de viennoiseries, pas de chocolats, de creme, de plats surgelés sur caloriques...et je me sens tres con apres chaque fois mais moins tracassé en sachant que malgres tout c'etait moins gras, et que même si j'ai bien vomie, le fait qu'il en reste un fond melangé a ma bile n'est pas trop dramatique..

Depuis Lundi matin j'avais quasiment rien avalée.
Des gobelets de cafés sur gobelets, une pomme que j'ai même pas été foutue de manger en entier, du coca light, j'ai a peine touchée a mes plateaux du self, je les ais jetés presqu'intactes. (genre j'avais mangée une rondelle de tomate de l'entrée et j'avais pas trempée le bout de la fourchette dans l'assiette principale)
    Le mardi matin dailleurs j'suis même pas aller dejeuner, j'ai pris un café et croquée deux trois bouchées dans un brugnon, apres avoir jeuné toute la journée precedente. J'ai crue tomber dans les pommes en cherchant la salle de cours,mon corps avais tellement la dalle que j'en avais la nausée.  en fait j'ai passée toute l'apres midi en hypo; je devais lutter pour avancer de 4metres et defois c'est limite si j'entendais ce qu'on me disais. Mais je resiste, et ça passe. Même si j'ai frolée la crise d'hypoglycémie pendant 48h je me suis sentie beaucoup plus sereine que d'habitude, que quand on m'oblige a trois repas par jours. On se sent si puissant. Quoique je suis dependante au café, sans ma dose je tiens pas debout ni les yeux ouvert et la tête en état, ça m'est indispensable.
Mais faut pas que je deconne. Trop. Faut que je me surveille un peu, dans cet etat je peux defaillir a tout moment et juste avant le bac ça ne va pas être possible, je dois assurer un minimum. Mais en jeunant un peu, ça me laisse une marge pour mes quelques jours a paris et a londres ou j'aurais pas la possibilité d'evacuer quoi que ce soit. Donc si je perds un peu là, j'pourrais être plus tranquille et peutêtre même m'autoriser quelques plaisirs a Londres en sashant que j'ai perdue plus et que j'ai un peu de marge, et aussi me permettre de manger quelque chose de correct , comme une salade ou un sandwich vegetarien de chez pret-a-manger avant mes epreuves sans que ça ne me torture trop..Enfin je me dis qu'au fond même avec moins 5kg de marge j'en serais pas tranquille..

Aujourdhui ma limite maximum est fixée a 38kg. De pire en pire.

Six mois.

Six mois avec mon amour, six mois que je suis ton amour.
"..tu m'a aimée" ..mais ne me fais pas rire c'est toi qui me l'a appris.
Mon amour ma passion je voudrais être l'étoile de tes yeux parceque t'as redonnée vie a
cet organe mourrant dans ma poitrine, je ne savais même plus qu'il arrivait encore a battre.
Je t'aime et j'ose encore a peine y croire, a cet ideal dont tu a fais une realité.
Six moi que j'aime, que tu m'aimes, que je te respire et que j'aspire ton amour, cent trentes huits jours d'ivresse et d'exaltation. 

Mon amour tu n'auras pas de promesses mais je t'aime comme si le dire n'etait pas suffisant
et c'est comme un souffle d'une puissance inouie et presqu'insolente.
A toi, toi qui ne le lira pas.
Je ne suis pas folle, peutêtre malade oui,medicalement mentalement malade mais je t'aime et c'est une sorte de folie.

quatres consonnes et trois voyelles, c'est le prénom de raphael,...du bout des hanches et de son regard de velours..

J'aime la voix éraillée et un peu suave de carla bruni sur sa guitare seche qui joue des melodies folk éthérées.
Chaque paroles impregnée de sensualité ensorcelante et innocente est d'une douceur exquise murmurée par ce timbre sucré.J'ai toujours aimée Carla, elle a tellement la classe, je hais la presse people pour ne cesser de polémiquer sur sa loft story with president sarkozy en oubliant sa musique magnifique.
    J'emerge lentement, me roulant sur la couette blanche, me passant la main dans les cheuveux et m'etirant devant les series débiles "sitcoms disney channel pour pré adolescentes en recherche d'idoles" de kd2a

Je les murmures a mon reveil, entre les plumes du sommeil..pas d'inquétudes, pas de preludes, pas de promesses a l'éternel...

Je me languis de J. Et ses yeux limpides quand j'ouvres les miens, sa moue d'enfant capricieux du reveil.
09h45am. Comme tout les samedi matin le soleil m'a reveillée en même temps que lui. Mais le matin est toujours intemporel, le temps s'arrête pour me laisser une cigarette et un café, quelques lignes tapées sur le clavier. le temps s'arrête pour me laisser justes un espace entre le reveil et le debut de la journée, un moment de calme serenité, legereté, en sous vetement sur mon lit, égarée dans la griserie des airs pop folk. Parfois du jazz aussi, mais le jazz c'est surtout le soir.

Pas de delices pas d'étincelles, pas de malice sans raphael..
Quel etrange reflet que celui de cette fille. Une fille toute maigre  aux cheveux bruns négliégément coiffés, avec une frange longue encadrant un visage angulaire et a la machoire legerement prognathe typique des anorexiques, assise en tailleur sur un lit au milieu de chemises froisées, une énorme tasse et une clope a la main. Qui écrit pour ne rien dire, mais ça ça ne se voit pas dans le reflet. Je capture ces moments intemporels par écrits parceque ce sont ceux qui me soufflent a l'oreille de continuer a vivre, a me raccrocher malgres tout. Si vous saviez a quel point je respire l'aire froid de ces aubes au ciel gris lumineux, comme je traque chaque minutes la beauté dans les instants qui meurent, je m'en engorge comme sic'etait le dernier souffle qui m'etait accordé.10h20am. Espace intemporel clos. Faudrait que je pense a m'habiller.

01h28

New York, clic clac de manolo; affalée devant sex and the city apres une douche au karité body shop avec mon habituel coca light cigarette. je fume trop.
Ou comment decompresser apres une semaine epouvantable. Je deteste le lycée. La solitude y est pesante. La presence constante des autres est aussi oppressante et inssuportable d'autant qu'elle me rapelle que je suis detachée d'eux. Le seul moment apreciable est la pause café clope, cinq minutes au soleil, epuisée, entre deux cours. ça fait du bien de sortir un peu, boir un verre et discuter a baton rompus, même si les lycéens qui se prennent pour des mondanités dans leurs sapes de fashionistas et leurs manieres gonflés d'importance du vendredi soir m'irrite intensément...Je suis crevée. J'ai hate que les cours soient terminés pour dormir regarder des films jusqu'a pas d'heure et dormir jusqu'a midi.

Quelques notes..
-a voir: ciné, sex and the city
-des tas de CD; je suis dans une periode folk et electro. Laeticia sherrif, kitsune5, hercules and love affair, et aussi rareties, des rolling stones, et la magnifique BO de paris
-Ai decouvert Colette, des especes de gadget design a gogo, arg j'adore.
-envie de macarons ladurée. (madame ne veut pas se faire chier)
-ai decidée d'entamer un carnet moleskin a l'illustration; l'aquarelle c'est mon nouveau truc.
-jouer de la guitare, hé hé je sais faire des barrés!!
-six mois avec l'amoureux.

Et le moi de Juin va être corsé.
-les cours finissent dans une semaine;commencer a prevoir des projets de vacances dont: un week end a toulouse, quelques semaines a paris, et peutêtre a la mer, en espagne..
-le bac de français DONC REVISIONS,DONC organiser mes cours, et oral d'histoire..
-week end dans le studio tout neuf de l'amoureux. Testons la douche.
-portes ouvertes a londres( i l m e t a r d e) et londres oui, DONC faire le shopping annuel:
          -topshop: maillot de bain, shortys, cardigans, short et collec' kate moss
          -Urban outfitters: gagdets_non je le leurs resiste pas, a ces merdes denuées de toutes utilités_bouquins et disques compilations electro introuvables ailleurs,les superbes robes imprimées.
           -Vivienne westwood
            -Boots; le gel douche au bonbon et le rayon rimmel
           -Gap; histoire de re faire un stock de sweat ultra casual..
            -pourquoi pas les fruits sec de MandS ou waitrose pour les colations bac
            -une expo "new china" an V and A et une projection exterieur de film sur southwark.

Tout un programme. De toute façon l'innocupation me tue. Je me demande si il y a quelqu'un qui se doute que le but principal dans tout ce que je fais est de me garder en vie.

Les draps sont encore imprégnés de son odeur corporelle et de son parfum, et je les respires, comme pour le respirer lui. Ces débuts d'insomnies, j'aimerais juste pouvoir avoir une main a serrer,pour me consoler, ou une étreinte réconfortante pour y terrer mon corps grêle courbaturé et fuir la solitude épouvantable qui me ronge. J'ai besoin de sentir des bras autour de moi,la douceur d'une caresse protectrice sur mes ecchymoses douloureuses,j'ai désespérément besoin de me blottir contre sa poitrine, pour qu'il panse mes plaies et soulage ma détresse hurlante...
    A certains moments je me dis que j'vais pas tenir, que ce n'est juste plus possible. Que le degout et l'impuissance face a tout ça n'est plus supportable. Et pourtant je tiens. Parce que j'ai pas le choix, tout fini par passer, même l'insupportable se supporte, et je continue. Je continue de me lever le matin, apres des nuits de cauchemars éveillés clandestins, a maquiller mes marques d'angoisse tant bien que mal, a faire comme si il ne s'etait rien passé, et a répéter cette ritournelle absurde. Je me suis habituée a mon reflet, a ce visage sans cesse fatigué, blême et émacié. A cet expression vague, tantot froide, tantot un peu perdue que tout le monde a fini par remarquer. Je suis pas perdue, je suis terrorisée. J'ai peur des longues journées, du lycée, j'ai peur de ne plus savoir ecrire comme avant.